Antoine ANGELI.
4ème d’une fratrie de 6 enfants,Antoine ANGELI (dit John),est né le 19
mars 1919 à Bastia, en Corse, de Charles et de Antoinette ANDREI.
Son père était directeur d’école à Bastia. C’est lui dont la femme était
une Battesti de Nocario, qui avait racheté l’actuelle maison familiale à
Pietricaggio
D’un caractère rebelle et indépendant, Antoine, alors radio télégraphiste à Bastia. a 20 ans lorsque éclate la 2ème guerre mondiale.
Après la défaite, il reste affecté à son corps de cuirassiers dans l’armée
de réserve, près de Marseille. Il ne fera pas la période de 3 ans prévue…
car arrêté par la police de Vichy en mars 1942 pour « faits de résistance
».
En effet il est arrêté à Marseille par la police du gouvernement de Vichy,
et condamné à 10 ans de travaux forcés, à la dégradation civique et à 5
ans d’interdiction de séjour par le Tribunal Militaire de la 15e D.M. pour
activité communiste.
Il fait partie des 34 détenus de Mauzac (Haute-Garonne) et des 16 de la prison de Nontron (Dordogne) qui sont transférés le 18 décembre 1942 à la maison d’arrêt du Puy.
En mai 1943, on le retrouve à la prison du Puy-en-Velay (Haute-Loire) où étaient regroupés des prisonniers politiques (résistants).
Une dizaine de lettres à sa famille, de mai à août 1943, font état, malgré la censure qui sévit, d’un moral qui se veut d’acier, d’une volonté d’espoir en un avenir meilleur…
Dans la nuit du 1er au 2 octobre 1943, Antoine s’évade de la prison du Puy (une évasion collective, organisée de l’extérieur par la résistance, avec l’aide active d’un gardien de prison). Coïncidence : c’était l’époque de la Libération de la Corse !.
Ils sont 81 détenus politiques à s’évader de cette prison ;. Parmi eux : Ollier Augustin, Vial Théodore, Pradet Camille, Angeli Antoine. Il rejoint le maquis, dans l’arrière-pays auvergnat (Raffy). Lui et ses camarades font partie de ce que l’on appelle les FTP (Francs-Tireurs et Partisans), intégrés ensuite aux FFI (Forces Françaises de l’Intérieur).
Le 5 octobre 1943, Albert Demazière quitte le détachement en compagnie de deux maquisards communistes, Louis Coissac et Antoine Angeli (John), « un bandit corse » dira de lui Théo Vial-Massat, quand plus tard, il célébrera son héroïsme.
On retrouve Antoine Angeli au camp F.T.P. du Wodli qui campe dans le bois de Cistrières.
Sous le nom de guerre de « John », reconnu comme un stratège et un meneur d’hommes, il acquiert vite des responsabilités. Il prend le commandement de la B.S. (Brigade Spéciale), chargée des actions sur le terrain, sabotages, etc… Page Suivante
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