Ce jour-là, Nanou battesti, utilisait sa caméra vidéo toute récente pour filmer un travail collectif organisé à Nocario pour fixer l’arrivée d’une source destinée à l’alimentation du village en eau potable, la Juaneta.
Lors d’une « operata » précédente, avait été mis en place un long tuyau de polyéthylène qui descendait de la source vers un regard permettant de diminuer la pression de l’eau. Il s’agissait de l’installer de manière durable en y scellant une dalle protectrice.
C’est ce que l’on voit sur ces images extraites d’un film de 27 mn réalisé par Nanou. Nous étions en 1986. On ne pourra les regarder sans nostalgie puisqu’y figurent des habitants aujourd’hui disparus, et bien présents dans nos mémoires, mais aussi des villageois encore bien vaillants, bien que vieillis. On reconnaîtra José Guerrini, Jean-Thomas Battesti, Benedettu Marcelli, François Carbuccia, et Paul Battesti, Marc Battesti, Fanfan Battesti …
Après avoir chargé deux ânes qui appartenaient à Romulus Amoni et à Jean Battesti, les volontaires s’engagent dans le chemin qui mène au lieu-dit « Pastricciola » pour une montée assez rude que les ânes parcourent péniblement. Une fois le regard installé, certains montent jusqu’à la source le long du tuyau d’amenée de l’eau.
Les images ont été reprises d’une diffusion sur un appareil de télévision, et souffrent d’une perte de définition, mais elles sont un précieux témoignage de la vie collective à Nocario.
La musique en fond est une interprétation par Nanou Battesti de la « Valse d’Omessa » de Fanfan Cerutti.
De grands arbres occultaient l’éclairage public à Nocario. Afin de restituer tout son éclat sécurisant aux luminaires, il a été fait appel à un élagueur particulièrement athlétique et expérimenté, Marc Laurençon, qui, on le voit sur ces photos et cette courte vidéo, a réduit radicalement la ramure de ces arbres, parmi lesquels des ailantes, des espèces végétales arbres venues de Chine au XVIIIe siècle et envahissantes, en raison de leur faculté rapide de dissémination et de croissance.
La préservation du patrimoine que représentent en particulier les églises de nos villages exige un entretien régulier, notamment des huisseries que les agressions atmosphériques fragilisent d’autant plus que les précautions protectrices ne sont pas prises.
La peinture des huisseries est une bonne action de protection. C’est ce que la municipalité de Nocario a entrepris cette année en demandant à Pantaléon Alessandri, ébéniste réputé de Petricaggio et spécialisé dans la restauration de mobilier d’église, de repeindre les portes de l’église Saint Michel et de La Chapelle Saint Martin. Le travail est en cours à Erbaggio, mais les portes de Saint Michel ont été achevées récemment.
Pantaléon précise la délicate question du choix des couleurs : avec le temps, une modification importante des couleurs de base utilisées par les artisans, pigmentation d’ocres jaunes ou rouges principalement pour des raisons techniques et économiques, se manifeste. Les rouges clairs deviennent roses, les rouges vifs tournent au marron, les marrons au jaune. C’est pourquoi, plus pour un souci de fidélité aux choix originaux que pour des raisons esthétiques, les portes de Saint Michel ont été repeintes en un rouge satiné dont la brillance va s’estomper avec le temps.
Après la restauration des tableaux, des fresques et des boiseries, et la mise en place des vitraux réalisés par Robert Stefani, la peinture des quatre portes de l’église piévane redonne encore à ce vénérable monument, lieu de mémoire, de piété et de rassemblement communautaire, la beauté qui convient à ce bien commun de tous ceux attachés à la commune de Nocario, hier, aujourd’hui et demain.
La porte principale, au sud.
Porte d’accès au clocher
Porte ouest
Porte Est. Un panneau pour les annonces à été également installé
Comme cela avait été conseillé par l’expert géologue lors de sa dernière visite, la commune procède actuellement au drainage de l’eau de ruissellement qui s’écoule au pied du cimetière et qui peut être susceptible de s’infiltrer sous le sol qui supporte différentes tombes. En attendant le rapport qui va indiquer les travaux a effectuer pour stabiliser l ancien cimetière.
Les travaux de drainage ont commencé.Le drainage du ruissellement permettra d’éviter le creusement des sols du cimetière.
Bien que la pratique religieuse ait considérablement diminué dans nos villages, la conservation des lieux de cultes, témoins du passé liant les hommes et les femmes d’aujourd’hui aux générations d’autrefois, mobilise toujours moyens financiers, générosité, savoir-faire et énergie. Est-ce un vague sentiment de religiosité ou une empreinte profonde de nos interrogations sur le sens de nos vies ? Depuis plusieurs années, les chapelles de nos hameaux et l’église piévane de Saint Michel sont l’objet de soins d’entretien et de restauration. Les travaux de restauration de l’église Saint Michel s’achèvent, redonnant à cet imposant édifice un lustre qui, s’il n’atteint pas la fraîcheur des origines, réveille toutefois le sentiment de beauté et d’élévation spirituelle dont nous avons toujours besoin.
Un projet lumineux
C’est un sentiment analogue qu’a éprouvé Robert Stefani, dont l’enfance s’est déroulée en ces lieux, pénétrés profondément des racines familiales et amicales qui construisent les êtres. Trois fenêtres importantes, deux de chaque côté de l’abside et une au fronton du bâtiment, restaient, faute sans doute d’initiative et de moyens, neutres et blanches d’une lumière utile mais sans éclat. C’est ce qui a fait germer un projet dans l’esprit de Robert, dont l’inventivité avait déjà proposé aux anciens de l’école de Nocario en juillet 2007, un parcours à énigme, prétexte à heureuses retrouvailles, autour des fontaines du village : orner ces fenêtres de vitraux contemporains pour ajouter à la beauté et à la signification de l’église.
Un « bricolage minutieux »
Nous savions Robert Stefani ingénieur informatique et spécialiste des normes ISO, mais non maître verrier ! Mais d’ingénieur à ingénieux, il n’y a qu’un pas. Assez large certes, mais que Robert a su franchir allègrement. Quoi de plus simple que de se rendre dans les ateliers de Sud Vitrail Mosaïque à Brignoles, dans le Var, pour y suivre un stage de deux jours d’initiation à l’art du vitrail auprès de Chantal Gauthier, spécialiste de cette technique ? Selon Robert, il ne s’agit que de « bricolage minutieux ». Toutefois, il a conçu, dessiné, réalisé et mis en place ces trois grands vitraux dont les dimensions imposantes impliquent la présence de barres de renfort verticales et horizontales.
Une œuvre des mains et de l’esprit
Robert a choisi un thème chromatique où dominent le bleu et le jaune, couleurs que l’on observe en majorité dans la décoration de l’édifice. Le rouge apporte une luminosité puissante supplémentaire. Les motifs de l’abside sont ceux d’une croix et de colombes, à gauche cherchant à rejoindre le centre de la croix, à droite l’ayant rejoint. Colombes de la paix pour les uns, de l’Esprit Saint pour les autres … Au fronton, un soleil déclinant sur le San Pedrone, ce spectacle qui ravit les yeux et l’âme de tous les observateurs chaque jour de beau temps. L’initiative de Robert Stefani a bien sûr été très favorablement accueillie et encouragée par le Comité des Eglises et la Municipalité auxquels le projet a d’abord été soumis pour validation.
On ne soulignera jamais assez la performance du créateur et réalisateur de ces œuvres, dont l’exécution sur un matériau coûteux est délicate et requiert habileté et patience. La mise en place a bénéficié du concours de plusieurs habitants du village et de son maire, Paul Battesti. Si le comité des fêtes a fourni les 900 euros nécessaires à l’achat du verre à vitrail, tout le reste, conception, réalisation, est le don de Robert, qui voulait que la clarté lumineuse des fenêtres de Saint Michel soit magnifiée par la couleur et la beauté d’une œuvre des mains et de l’esprit.
Les deux fenêtres de chaque côté de l’autelLes colombes rejoignent la croixDernières manoeuvresAscension délicateLe soleil sur le San PedroneL’équipe qui a aidé à la mise en place des vitraux
La route menant à u Petricaghiu menaçait de s’écrouler vers le ravin au niveau de Sulane. Profitant de la présence des engins de terrassement qui ont terminé la piste menant sous le cimetière, il a été procédé à la consolidation du bord de route qui menaçait. La tempête Eleanor qui a balayé la micro région n’a pas causé de trop gros dégâts au village.
Afin de réaliser de nouveaux sondages, une piste est en cours de réalisation depuis Solane afin d ‘accéder à la zone située sous le cimetière. Ces sondages devraient permettre de savoir enfin si le site est récupérable ou non.
Les travaux d’accessibilité et d’embellissement de la montée autour de la chapelle Saint Jean-Baptiste à Pietricaggio sont maintenant terminés. Un nouvel accès au bas de E Celle qui modifie très sensiblement l’ancienne vision que l’on avait de cette partie du hameau, grâce à deux montées dallées de lauzes grises inégales et bien jointées. Côté nord-ouest de la chapelle, une longue descente (ou montée) en pas d’ânes vers (ou depuis) la place Saint Jean, côté sud un escalier plus raide aux marches planes vers (ou depuis) l’entrée de la maison de Pantaléon Alessandri. A l’arrivée (ou au départ, c’est selon) deux grandes marches qui accèdent doucement à l’allée herbeuse et souple devant le groupe de maisons du hameau de E Celle. Un travail soigné et durable de l’entreprise Jean-Louis Storail, aux bons soins de la municipalité de Nocario.
Entrée haute de l’escalier
Arrivée entre Léon Alessandri et Maison Carletti/Albin
Montée depuis l’entrée de Pantaléon Alessandri le long de la chapelle
Devant l’entrée de Pantalon Alessandri
Depuis la place saint jean
En descendant vers la place saint Jean le long de la chapelle
Le portail à dissuader les vaches
Entre Pantaléon Alessandri et Michel Carletti/Paul Albin
La municipalité a entrepris, le 10 août 2017, des travaux d’amélioration de l’accessibilité et d’embellissement à l’entrée du hameau di E Celle, autour de La Chapelle Saint Jean. Deux rampes d’accès transformées en escaliers dallés. Des travaux exécutés par l’entreprise Jean-Louis Storail.
Ayant subi les assauts du mauvais temps durant l’hiver dernier les 2 ponts situés en haut du village ont subi des dégâts importants. Etant à la charge de la commune, il était nécessaire d’intervenir au plus vite car ils représentaient un danger pour les véhicules. L’entreprise Storai effectue actuellement ces travaux. En ce qui concerne le cimetière une entreprise spécialisée est en train d ‘établir un devis pour d’éventuels travaux, devis établi à partir des conclusions de l’entreprise Sondatech qui avait effectué les sondages terrain.